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Ermitage de Cocars<\/h2>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t
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Nous ne disposons d’aucune iconographie dans le fonds local de la Biblioth\u00e8que communale de Dour sur cet \u00e9tablissement.<\/p>
Historique et \u00e9volution :<\/u><\/strong><\/span><\/p>
Situ\u00e9 en plein bois d\u2019Epinois, au carrefour des chemins allant de Dour \u00e0 Wih\u00e9ries et d\u2019Elouges, l\u2019ermitage de Cocars est fond\u00e9 au milieu du XVIIe si\u00e8cle. Il comprenait six ermites. Ces derniers ne pronon\u00e7aient pas de v\u00e9ritables v\u0153ux mais devaient embrasser le c\u00e9libat, la pauvret\u00e9, l\u2019ob\u00e9issance et pratiquer les aust\u00e9rit\u00e9s et toutes les r\u00e8gles de l\u2019ermitage. Il d\u00e9pendait d\u2019une maison m\u00e8re \u00e0 Fontaine-au-Bois. Il \u00e9tait plac\u00e9 sous le patronage de Saint Jean-Baptiste et de Saint Antoine. Le recrutement se faisait dans le d\u00e9canat de Bavay et le Nord de la France. Ainsi, l\u2019ermitage attira de nombreux ermites jusqu\u2019\u00e0 la fin de l\u2019ancien r\u00e9gime. Dans ce contexte, il est int\u00e9ressant de souligner que l\u2019ermitage de Cocars joue un r\u00f4le particulier dans l\u2019organisation de \u00ab\u00a0L\u2019Institut des Hermites du Dioc\u00e8se de Cambray\u00a0\u00bb et sert de relais entre l\u2019archev\u00eaque, qui d\u00e9signe le sup\u00e9rieur g\u00e9n\u00e9ral de la congr\u00e9gation, et les autres maisons.<\/p>
Le 2 octobre 1720, l\u2019archev\u00eaque de Cambrai autorisait les ermites \u00e0 enterrer leurs morts dans la chapelle Notre-Dame de Cocars qui \u00e9tait li\u00e9e \u00e0 l\u2019ermitage. Ainsi, ils creus\u00e8rent une crypte pour y conserver la d\u00e9pouille de leurs morts.<\/p>
Dans l\u2019ermitage, se trouvait une \u00e9cole. Les premi\u00e8res traces de cette \u00e9cole remontent au d\u00e9but du XVIIIe si\u00e8cle. En effet, l\u2019\u00e9cole de Cocars \u00e9tait un pensionnat tenu par six ermites qui enseignaient \u00e0 des \u00e9l\u00e8ves de toute origine sociale \u00e0 lire, \u00e0 \u00e9crire, l\u2019arithm\u00e9tique et les principes de la langue latine. Cette \u00e9cole \u00e9tait renomm\u00e9e, notamment pour sa grammaire, dans la r\u00e9gion mais aussi \u00e0 Lens, Mons et Tournai. Le nombre d\u2019\u00e9l\u00e8ves y \u00e9tait \u00e9lev\u00e9 et variait en fonction des saisons. Un internat y \u00e9tait annex\u00e9. Il est important de souligner que tous les \u00e9l\u00e8ves n\u2019\u00e9taient pas des pensionnaires. \u00c0 l\u2019origine, cette \u00e9cole \u00e9tait compos\u00e9e de petits b\u00e2timents et d\u2019un rez-de-chauss\u00e9e qui servait de r\u00e9fectoire et de salle d\u2019\u00e9tudes et d\u2019un \u00e9tage r\u00e9serv\u00e9 aux pensionnaires. Cependant, en raison de son succ\u00e8s, elle dut s\u2019agrandir consid\u00e9rablement. Ainsi, les demandes de cr\u00e9dit destin\u00e9 \u00e0 la restauration et \u00e0 la modernisation rest\u00e8rent sans r\u00e9ponse si bien que l\u2019\u00e9cole commen\u00e7a \u00e0 se d\u00e9labrer avant d\u2019\u00eatre vendue en 1811. On y retrouvait notamment ce que l\u2019on appelle les \u00ab\u00a0R\u00e8gles de la biens\u00e9ance civile et chr\u00e9tienne\u00a0\u00bb qui portaient en six chapitres du corps, de l\u2019art de marcher, des actions qui regardent la conversation, des discours et entretiens, de la mani\u00e8re de se comporter \u00e0 table et de la fa\u00e7on d\u2019\u00e9crire des lettres. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer que, selon la l\u00e9gende, Antoine-Joseph Moneuse serait all\u00e9 \u00e0 cette \u00e9cole.<\/p>
\u00c0 la suite de la fermeture de l\u2019\u00e9cole, en 1812, l\u2019ermitage est mis en vente. Il se compose essentiellement, outre les ruines, d\u2019une chapelle et de deux maisons. Propri\u00e9taire de plusieurs parties du bois d\u2019Epinois, Jean-Jacques-Joseph de Royer s\u2019en porte acqu\u00e9reur et d\u00e9cide de louer les deux maisons. Ainsi, durant tout le XIXe si\u00e8cle, la famille de Royer proc\u00e8de \u00e0 divers am\u00e9nagements de l\u2019ermitage. En 1842, le Baron Charles-Louis-Joseph de Royer entreprit \u00e0 l\u2019ermitage des travaux importants. Il d\u00e9truisit les b\u00e2timents. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer qu\u2019une premi\u00e8re transformation avait d\u00e9j\u00e0 eu lieu en 1769 comme en atteste la date en jeu de brique que l\u2019on distingue toujours sur l\u2019abside.<\/p>
Apr\u00e8s la Deuxi\u00e8me Guerre mondiale, la chapelle et le site retiennent l\u2019attention des d\u00e9fenseurs du patrimoine. \u00c0 plusieurs reprises, ils sont propos\u00e9s au classement. En janvier 1955, la Commission Royale des Monuments et des Sites charge le Comit\u00e9 provincial de se pencher sur l\u2019ermitage. Toutefois, ce dernier consid\u00e8re que l\u2019ermitage est en trop mauvais \u00e9tat pour \u00eatre class\u00e9. Le 30 novembre 1974, une association se constitue en ASBL \u00ab\u00a0Les Amis de Notre-Dame de Cocars\u00a0\u00bb. Cette derni\u00e8re a pour but de prot\u00e9ger, d\u2019entretenir et de restaurer le site et ses d\u00e9pendances. En r\u00e9alit\u00e9, l\u2019ASBL se consacre aux recherches arch\u00e9ologiques. Les investigations men\u00e9es par cette ASBL m\u00e8neront au classement du site de Cocars le 30 septembre 1980.<\/p>
Ligne du temps\u00a0: <\/u><\/strong><\/span><\/p>\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t
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\n\t\t\t\t\t\t\tMilieu du XVIIe si\u00e8cle\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t<\/div>\n\n\t\t\t\t
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