L'Entit\u00e9 de Dour et ses localites<\/h2>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t![\"Carte](\"https:\/\/www.douretsafollehistoire.be\/wp-content\/uploads\/2019\/03\/image-1-e1552727673241.jpg\" "\\"Carte")
\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\tImage issue de\u00a0:<\/u><\/strong> \u00ab\u00a0Carte de Cabinet de Ferraris\u00a0: d\u00e9coupage et navigateur de la Biblioth\u00e8que Royale de Belgique\u00a0\u00bb, dans http:\/\/www.ngi.be\/FR\/FR1-4-2-3.shtm<\/em><\/a> (consult\u00e9 le 27 juin 2018).<\/p>\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t![\"Plan](\"https:\/\/www.douretsafollehistoire.be\/wp-content\/uploads\/2019\/07\/Carte-de-lEntit\u00e9-de-Dour-1024x536.png\")
\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\tImage issue de :<\/strong><\/span> \u00ab\u00a0Plan de l’Entit\u00e9 de Dour\u00a0\u00bb, dans Le Parc Naturel des Hauts-Pays, Plan d’acc\u00e8s au parc naturel : avec le soutien de la R\u00e9gion Wallonne<\/em>, 2018.<\/p>\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\n\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\t- Entit\u00e9 de Dour<\/span><\/span>[1]<\/a><\/span><\/u><\/strong><\/li><\/ol>
Province<\/u>\u00a0:<\/span> Province du Hainaut<\/p>Arrondissement<\/u>\u00a0:<\/span> Arrondissement de Mons<\/p>Comt\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Hainaut (pr\u00e9v\u00f4t\u00e9 Mons)<\/p>D\u00e9partement<\/u>\u00a0:<\/span> Jemappes<\/p>Dioc\u00e8se<\/u>\u00a0:<\/span> Cambrai, Tournai (1802)<\/p>Habitants (en 2002)<\/u>\u00a0:<\/span> 16.700 habitants<\/p>Superficie<\/u>\u00a0:<\/span> 3.331 ha<\/p>Localit\u00e9s<\/u>\u00a0:<\/span> Blaugies, Dour, Elouges, Offignies, Petit-Dour, Wih\u00e9ries<\/p>Paysage<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>Situ\u00e9e entre le Borinage et les Hauts-Pays, la commune de Dour est \u00e0 l\u2019image des r\u00e9gions dans lesquelles elle est encr\u00e9e. En effet, on y retrouve, d\u2019une part, des vall\u00e9es et des zones agricoles, et d\u2019autre part, des vestiges de l\u2019industrie charbonni\u00e8re tels que les terrils et les voies de chemin de fer d\u00e9sinfect\u00e9es. Ainsi, l\u2019Entit\u00e9 est constitu\u00e9e au sud de petites agglom\u00e9rations, le reste du territoire reposant principalement sur des champs et des prairies. Par ailleurs, les terrains, au Nord, sont propices aux gisements de houille et ceux au Nord-Ouest, \u00e0 la craie et au calcaire tandis qu\u2019au Sud, le sol limoneux permet le d\u00e9veloppement de terres agricoles uniformes.<\/p>
En effet, chaque localit\u00e9 de l\u2019entit\u00e9 poss\u00e8de des caract\u00e9ristiques paysag\u00e8res et urbanistiques qui lui sont propres. En effet, Dour s\u2019inscrit dans un environnement borain alors qu\u2019Elouges et Wih\u00e9ries sont \u00e0 la fois rurales et industrielles en raison des industries charbonni\u00e8res voisines. En ce qui concerne Blaugies et les hameaux de Dour, Petit-Dour et Offignies, il s\u2019agit principalement de localit\u00e9s agricoles.<\/p>
L\u2019Entit\u00e9 pr\u00e9sente \u00e9galement une flore abondante\u00a0: des saules, des bosquets, des p\u00e2tures et des massifs bois\u00e9s. En ce qui concerne le r\u00e9seau hydrographique, celui-ci est situ\u00e9 au sud de l\u2019Entit\u00e9 et irrigue l\u2019ensemble des terres agricoles. Il est constitu\u00e9 de plusieurs ruisseaux, sous-affluents de la Petite Honnelle parmi lesquels on peut citer celui d\u2019Elouges, le Hanenton, l\u2019Elwasmes et le Saussez. La physionomie des localit\u00e9s d\u00e9pend en grande partie de ces cours d\u2019eau.<\/p>
Approches socio-\u00e9conomiques<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>Situ\u00e9e au Sud-Ouest de Mons, l\u2019Entit\u00e9 de Dour est desservie par un grand nombre d\u2019axes routiers dont le principal est la N552 qui permet un acc\u00e8s \u00e0 l\u2019autoroute E19-E42 et aux diff\u00e9rentes zones industrielles plus facile. La commune est \u00e9galement reli\u00e9e, d\u2019une part, aux Hauts-Pays par Audregnies via la N553 et la Route verte aussi, et d\u2019autre part, \u00e0 Bavay, \u00e0 Boussu et au Borinage via la N549, construite en 1772. Ainsi, ce dernier axe routier permettait, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, notamment de relier Dour aux industries charbonni\u00e8res voisines ce qui a permis le d\u00e9veloppement industriel des lieux. En effet, l\u2019extraction de la houille a d\u00e9marr\u00e9, au XIIIe<\/sup> si\u00e8cle, \u00e0 Elouges et \u00e0 Dour. Cependant, ce n\u2019est qu\u2019aux XVIIe<\/sup> et XVIIIe<\/sup> si\u00e8cles, que son exploitation devient industrielle avec la constitution d\u2019un grand nombre de soci\u00e9t\u00e9s de charbonnage, t\u00e9moins de l\u2019industrie charbonni\u00e8re du XIXe<\/sup> si\u00e8cle de cette Entit\u00e9. Toutefois, d\u00e8s 1880, de nombreux puits commencent \u00e0 fermer. Ces fermetures vont continuer durant la p\u00e9riode de l\u2019Entre-deux-guerres avant d\u2019augmenter dans les ann\u00e9es 1950 avec la fermeture de la soci\u00e9t\u00e9 des Charbonnages Unis de l\u2019Ouest de Mons suite au plan de r\u00e9cession de la Communaut\u00e9 Europ\u00e9enne du Charbon et de l\u2019Acier qui am\u00e8nera \u00e0 la fermeture de certains sites d\u2019exploitation charbonni\u00e8re d\u00e8s 1961.<\/p>Par ailleurs, \u00e0 Elouges, on retrouvait \u00e9galement des carri\u00e8res de pierre \u00e0 chaux actives jusqu\u2019\u00e0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Tandis qu\u2019\u00e0 Wih\u00e9ries, il s\u2019agissait de carri\u00e8res de gr\u00e8s \u00e0 pav\u00e9s exploit\u00e9es jusqu\u2019en 1920. \u00c0 ces activit\u00e9s industrielles, on peut notamment ajouter des ateliers m\u00e9tallurgiques, des moulins, des brasseries et des briqueteries. De surcro\u00eet, il convient d\u2019indiquer que de nombreux habitants de confession protestante \u00e9taient pr\u00e9sents \u00e0 Dour. Ils jou\u00e8rent un r\u00f4le important dans le d\u00e9veloppement \u00e9conomique de la localit\u00e9. Ainsi, on retrouvait aussi une activit\u00e9 artisanale \u00e0 Dour qui remonte au XVe<\/sup> si\u00e8cle et qui se d\u00e9veloppa fortement dans la premi\u00e8re moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celle-ci concernait non seulement des ateliers de construction, des fabriques de peinture, minoteries et brasseries mais aussi, des corderies et des c\u00e2bleries.<\/p>Dans ce contexte, l\u2019Entit\u00e9 de Dour, \u00e9tant constitu\u00e9e d\u2019anciennes communes industrielles, on y retrouvait de nombreux ouvriers ce qui explique la grande pr\u00e9sence de maisons du peuple. \u00c0 c\u00f4t\u00e9 de cela, cette commune comporte \u00e9galement un grand nombre de fermes en lien avec ses activit\u00e9s agricoles.<\/p>
Comme cela est soulign\u00e9 dans certaines sources, le taux de ch\u00f4mage \u00e9tant actuellement \u00e9lev\u00e9 \u00e0 Dour, l\u2019Entit\u00e9 poss\u00e8de des atouts dans le domaine tertiaire gr\u00e2ce aux \u00e9tablissements scolaires et aux b\u00e2timents commerciaux auxquels s\u2019ajoute une zone industrielle, situ\u00e9e au Nord-Est de la commune, qui rassemble un grand nombre de soci\u00e9t\u00e9s industrielles.<\/p>
Contexte architectural<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>L\u2019architecture de l\u2019Entit\u00e9 est essentiellement de deux types \u00e0 savoir, d\u2019une part, urbain, en brique agr\u00e9ment\u00e9e de calcaire, et d\u2019autre part, rural reposant sur le gr\u00e8s local pour les soubassements et les pignons qui accompagnent la brique et les tuiles rouges. Dans ce contexte, il convient de souligner qu\u2019\u00e0 l\u2019\u00e9poque, on retrouvait des maisons selon la technique de la bauge \u00e0 savoir un soubassement pierreux et une toiture de chaume. N\u00e9anmoins, les vestiges de cette technique sont tr\u00e8s rares aujourd\u2019hui.<\/p>
En mati\u00e8re d\u2019architecture rurale, on retrouve, d\u2019une part, plusieurs fermes moyennes situ\u00e9es au c\u0153ur ou en p\u00e9riph\u00e9rie des villages telles que, par exemple, la ferme abbatiale de la Courte \u00e0 Wih\u00e9ries, et d\u2019autre part, des petits ensembles, des habitations et des d\u00e9pendances rurales. Par ailleurs, en raison du d\u00e9veloppement \u00e9conomique des localit\u00e9s au XIXe<\/sup> si\u00e8cle, on retrouve \u00e9galement dans l\u2019Entit\u00e9 une architecture d\u2019importation et des installations industrielles li\u00e9es aux charbonnages, aux brasseries, aux moulins et aux autres activit\u00e9s. \u00c0 cela s\u2019ajoutent non seulement, une architecture bourgeoise li\u00e9e au patronat et \u00e0 l\u2019installation de maisons de ma\u00eetre isol\u00e9es dans de grandes propri\u00e9t\u00e9s, mais aussi, des habitations ouvri\u00e8res construites dans les villages et les quartiers ouvriers nouvellement cr\u00e9\u00e9s \u00e0 Elouges et \u00e0 Dour. En ce qui concerne l\u2019architecture religieuse, on retrouve \u00e0 Petit-Dour, et dans les autres villages, des chapelles mais aussi des \u00e9glises dans les autres localit\u00e9s et \u00e0 Dour un temple protestant.\u00a0<\/p>Au niveau du style employ\u00e9, deux sont majoritaires \u00e0 savoir le n\u00e9o-classicisme et l\u2019Art d\u00e9co. En effet, le premier se retrouve principalement dans les \u00e9tablissements scolaires et le second dans les lieux industriels et les habitations particuli\u00e8res. Ainsi, il convient d\u2019indiquer que ces deux styles, de par leurs caract\u00e9ristiques, ont marqu\u00e9 l\u2019architecture de la commune tant au niveau des constructions publiques et priv\u00e9es qu\u2019industrielles.\u00a0<\/p>
Cadre politique et administratif<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>Les premi\u00e8res traces sur le territoire communal remontent \u00e0 l\u2019\u00e2ge de pierre. En effet, de nombreux sites arch\u00e9ologiques ont \u00e9t\u00e9 mis \u00e0 jour et attestent de cette pr\u00e9sence. Au Moyen Age, les terres sont r\u00e9parties en seigneuries sous l\u2019autorit\u00e9 de deux abbayes : l\u2019abbaye de\u00a0 \u00a0 \u00a0 Saint-Ghislain qui poss\u00e8de des terres \u00e0 Blaugies et Wih\u00e9ries et l\u2019abbaye de Crespin qui a sous sa tutelle la partie Nord du territoire d\u2019Elouges. Par ailleurs, chaque localit\u00e9 est partag\u00e9e avec une autre seigneurie qui est la\u00efque, except\u00e9 Wih\u00e9ries qui est sous la seule autorit\u00e9 de l\u2019abb\u00e9 de Saint-Ghislain. En ce qui concerne Dour, \u00ab [\u2026] plusieurs familles se succ\u00e8dent avant l\u2019acquisition en 1784 de la seigneurie par le baron de Royer. \u00c0 Blaugies, les H\u00e9nin-Li\u00e9tard, seigneurs de Boussu, y conservent leurs droits jusqu\u2019\u00e0 la fin de l\u2019Ancien R\u00e9gime<\/em>. [\u2026]\u00a0\u00bb.[2]<\/a> Au terme de l\u2019Ancien R\u00e9gime, ces localit\u00e9s sont inscrites dans le d\u00e9partement de Jemappes avant de relever du d\u00e9partement du Nord en 1814 \u00e0 l\u2019abdication de Napol\u00e9on 1er<\/sup> et cela jusqu\u2019en 1815.\u00a0<\/p>De surcro\u00eet, Dour est le si\u00e8ge d\u2019un doyennet\u00e9 et chef-lieu de canton depuis 1801. Il poss\u00e8de \u00e9galement deux hameaux ruraux \u00e0 savoir Offignies et Petit-Dour. Cette localit\u00e9 comprend une communaut\u00e9 protestante, install\u00e9e depuis la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XVIe<\/sup> si\u00e8cle et qui, \u00e0 la fin du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle, repr\u00e9senta la plus grand part de la population et l\u2019un des principaux foyers de diffusion de la religion protestante dans le Borinage au XIXe<\/sup> si\u00e8cle. En ce qui concerne Blaugies, cette localit\u00e9 est d\u00e9tach\u00e9e, en 1779, au niveau civil du village fran\u00e7ais de Hon-Hergies. Quant \u00e0 Petit-Dour, il est rattach\u00e9 au niveau paroissial, en 1887, \u00e0 Dour avant de devenir une paroisse autonome. Pour ce qui est d\u2019Elouges, au XVIIe<\/sup> si\u00e8cle, une communaut\u00e9 d\u2019anachor\u00e8tes prendra place dans cette localit\u00e9 dans l\u2019ermitage du Cocars au sein duquel un enseignement sera donn\u00e9 aux moines et \u00e0 des enfants.<\/p>Actuellement, la commune de Dour fait partie de l\u2019arrondissement de Mons et du dioc\u00e8se de Tournai. Elle est \u00e9galement rest\u00e9e chef-lieu de canton. Par ailleurs, depuis 2001, une partie du territoire fait partie du Parc naturel des Hauts-Pays, except\u00e9 les localit\u00e9s de Dour et d\u2019Elouges et la partie Nord de la commune.<\/p>
2. Dour<\/span>[3]<\/a><\/u><\/strong><\/p>Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale, commer\u00e7ante, artisanale, industrielle et r\u00e9sidentielle<\/p>Superficie<\/u> :<\/span> 1187 ha<\/p>Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 9356 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p>G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p>Situ\u00e9 en bordure du Borinage, Dour pr\u00e9sente de nombreux terrils. La partie nord de cette localit\u00e9, li\u00e9e \u00e0 la ville de Boussu, pr\u00e9sente un grand nombre de constructions tandis que le sud est constitu\u00e9 de nombreuses terres agricoles qui s\u2019ouvrent sur les Hauts-Pays et les hameaux de Petit-Dour et d\u2019Offignies. Quant \u00e0 l\u2019est, ce dernier est ferm\u00e9 par le bois de Saint-Ghislain. Pour ce qui est des ruisseaux, nous pouvons citer, d\u2019une part, le rieu Declare, le rieu des Longpr\u00e9s, le rieu Saussez et le rieu de Bonne Fontaine, et d\u2019autre part, le Mouligneau, Fonvars, ruisseau du Plantis et ruisseau Saulsaie. Par ailleurs, on retrouvait \u00e9galement des fontaines \u00e0 Dour telles que, par exemple, la fontaine Jacquel\u00e8ne et la fontaine du Grand Jacques.<\/p>
En mati\u00e8re de voiries, deux voies permettent de relier Dour au reste du Borinage \u00e0 savoir celle reliant cette localit\u00e9 \u00e0 Boussu et celle bordant la partie est, am\u00e9nag\u00e9e en voie rapide. Pour ce qui est de la premi\u00e8re, il est int\u00e9ressant d\u2019indiquer qu\u2019elle existe depuis 1772 et qu\u2019elle se divise en deux voies commer\u00e7antes\u00a0: la rue Grande et la rue Mar\u00e9chal Foch. Ainsi, la localit\u00e9 de Dour s\u2019organise en un r\u00e9seau crois\u00e9 de rues secondaires et \u00e9troites articul\u00e9es en fonction des axes principaux.<\/p>
Par ailleurs, il est \u00e0 noter que Dour comprend deux places \u00e0 savoir, d\u2019une part, la Grand-Place qui comprend la maison communale \u00e0 laquelle m\u00e8ne les principaux axes de la ville, et d\u2019autre part, la place Verte, situ\u00e9e au c\u0153ur du quartier des Trich\u00e8res dont l\u2019urbanisation s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9e au XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles. A cela, il convient d\u2019ajouter la pr\u00e9sence du parc communal cr\u00e9\u00e9 \u00e0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle sur le site de l\u2019ancien ch\u00e2teau.<\/p>Dans ce contexte, il est essentiel d\u2019indiquer que chaque quartier de cette localit\u00e9 poss\u00e8de ses propres caract\u00e9ristiques architecturales et urbanistiques de par les rues et les habitations qui y sont construites, mais aussi de par les activit\u00e9s \u00e9conomiques et sociales qui y r\u00e8gnent. Quant aux b\u00e2timents, ils sont g\u00e9n\u00e9ralement en brique ou en calcaire avec des fa\u00e7ades \u00e9clectiques et ont tr\u00e8s peu pr\u00e9serv\u00e9 le type architectural de l\u2019\u00e9poque. Ainsi, il en va de m\u00eame pour les b\u00e2timents publics et scolaires.<\/p>
Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p>Au cours de la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, le style n\u00e9o-classique s\u2019impose dans cette localit\u00e9 que ce soit dans les b\u00e2timents publics, industriels et scolaires que dans les habitations. Il en va de m\u00eame pour le temple protestant, t\u00e9moin de l\u2019activit\u00e9 calviniste dans cette r\u00e9gion et de son implantation depuis le XVIe<\/sup> si\u00e8cle, fond\u00e9 en 1827, qui arbore \u00e9galement les caract\u00e9ristiques architecturales du n\u00e9o-classicisme.<\/p>Toutefois, d\u00e8s le d\u00e9but du XXe <\/sup>si\u00e8cle, les b\u00e2timents vont arborer un style architectural plus \u00e9clectique avec des fa\u00e7ades ayant un aspect d\u00e9coratif diff\u00e9rent. En effet, durant la p\u00e9riode de l\u2019Entre-deux-guerres, plusieurs r\u00e9alisations de style Art d\u00e9co et moderniste vont voir le jour. C\u2019est notamment dans ce contexte que l\u2019architecte Alphonse Van Craenenbroeck va r\u00e9aliser dans ce style architectural plusieurs constructions de l\u2019Entit\u00e9 parmi lesquelles on peut, par exemple, citer la maison du peuple.<\/p>Par ailleurs, un des derniers t\u00e9moins de l\u2019histoire \u00e9conomique et architecturale est situ\u00e9 \u00e0 l\u2019or\u00e9e du bois de Saint-Ghislain \u00e0 savoir l\u2019ancien charbonnage de Sauwartan. Il ne subsiste de ce dernier qu\u2019une petite partie des installations et un ch\u00e2ssis \u00e0 molette en b\u00e9ton.<\/p>
2.1. Offignies (Hameau de Dour)<\/span>[4]<\/a><\/u><\/strong><\/p>G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p>Install\u00e9 au sud de Dour, ce hameau se situe \u00e0 la lisi\u00e8re de Blaugies et de Petit-Dour, en marge de la route menant vers les Hauts-Pays. Constitu\u00e9 principalement de prairies, il pr\u00e9sente un relief ondul\u00e9 qui s\u2019organise autour d\u2019une voirie dessin\u00e9e en Y et se d\u00e9veloppe autour d\u2019une prairie centrale.<\/p>
Quant \u00e0 l\u2019habitat, il se compose de quelques fermes et maisons rurales construites aux XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles. \u00c0 ces derni\u00e8res s\u2019ajoutent quelques villas. Pour ce qui est du style architectural, celui-ci est homog\u00e8ne du point de vue du gabarit et des mat\u00e9riaux employ\u00e9s.<\/p>Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p>Les habitations de type rural sont modestes souvent accompagn\u00e9es d\u2019une \u00e9table. On y retrouve des petites et moyennes fermes. Ainsi, le carrefour central du hameau est marqu\u00e9 par la disposition de fa\u00e7on peu ordonn\u00e9e de quelques fermes dont les d\u00e9pendances sont \u00e0 front de rue. Cette disposition est aussi adopt\u00e9e par les fermes d\u2019exploitation moyenne situ\u00e9es dans d\u2019autres endroits du hameau.<\/p>
Par ailleurs, on retrouve aussi, en pleine campagne, au nord-ouest du hameau, une dalle sur laquelle est pos\u00e9e une croix qui comm\u00e9more l\u2019ex\u00e9cution en 1922 de deux brigadiers de douane. Elle est plant\u00e9e le long de la route venant de Dour, avant l\u2019entr\u00e9e dans Offignies.<\/p>
2.2. Petit-Dour (Hameau de Dour)<\/span>[5]<\/a><\/u><\/strong><\/p>G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p>Install\u00e9 au sud-est, ce hameau de Dour est couvert de prairies, bosquets et d\u2019espaces cultiv\u00e9s. Il est cern\u00e9 au nord et \u00e0 l\u2019ouest par le bois de Colfontaine. Il s\u2019ouvre au sud vers Blaugies et les Hauts-Pays. Ce hameau est parcouru par le ruisseau d\u2019Elwasmes. Il pr\u00e9sente une implantation parall\u00e8le \u00e0 celle de Blaugies. L\u2019entr\u00e9e principale \u00e0 l\u2019ouest constitue aussi le centre de ce village. Elle comporte, d\u2019une part, une \u00e9cole, et d\u2019autre part, une \u00e9glise et une ancienne cure. Le hameau s\u2019est \u00e9tendu vers le nord o\u00f9 un petit quartier d\u00e9solidaris\u00e9 du b\u00e2ti s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9. Deux anciens b\u00e2timents industriels du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, \u00e0 savoir les \u00e9tablissements de la saline et le moulin \u00e0 eau, se positionnent \u00e0 chaque extr\u00e9mit\u00e9 de ce quartier.<\/p>La majorit\u00e9 du b\u00e2ti de Petit-Dour se compose de fermes construites dans la seconde moiti\u00e9 du XVIIIe <\/sup>si\u00e8cle et au d\u00e9but du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celles-ci sont install\u00e9es perpendiculairement \u00e0 la voirie et ont \u00e9volu\u00e9 au cours du si\u00e8cle suivant par l\u2019ajout d\u2019un \u00e9tage suppl\u00e9mentaire. Plusieurs ont aussi connu une modification de leur fa\u00e7ade au XXe<\/sup> si\u00e8cle ce qui a d\u00e9figur\u00e9 bien souvent le b\u00e2ti d\u2019origine. S\u2019affirmant comme le mod\u00e8le b\u00e2ti, elles sont principalement rassembl\u00e9es dans la partie est du village.<\/p>\u00c0 l\u2019ouest du hameau, les habitations sont plus nombreuses et sont le t\u00e9moin de l\u2019activit\u00e9 ouvri\u00e8re li\u00e9e au d\u00e9veloppement industriel et pr\u00e9sente dans la r\u00e9gion dans la seconde moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Ces habitations con\u00e7ues aux XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles sont soit modestes et \u00e9troites soit plus spacieuses de type urbain.<\/p>Au d\u00e9but du XXe<\/sup> si\u00e8cle, Petit-Dour compte 11% de la population totale de Dour. Par leur caract\u00e8re, leurs occupations rurales et leur situation \u00e9loign\u00e9e du centre, ses habitants forment une communaut\u00e9 distincte. Si bien qu\u2019ils exigent d\u2019\u00eatre \u00e9rig\u00e9s en paroisse et, d\u00e8s 1889, disposent d\u2019une \u00e9glise, d\u2019un cimeti\u00e8re et puis, plus tard, de leur monument aux morts.<\/p>Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p>Le b\u00e2ti de Petit-Dour pr\u00e9sente le mod\u00e8le type de la ferme de taille moyenne de la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle et le premier tiers du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. L\u2019implantation est g\u00e9n\u00e9ralement perpendiculaire. On retrouve \u00e9galement quelques exemples du XIXe<\/sup> si\u00e8cle r\u00e9sultant de l\u2019adaptation ou de la reconstruction des b\u00e2timents plus anciens. \u00c0 cela s\u2019ajoutent quelques habitations du XIXe<\/sup> si\u00e8cle qui contrastent avec les autres b\u00e2timents d\u2019architecture rurale.<\/p>3. Elouges<\/span>[6]<\/a><\/u><\/strong><\/p>Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 artisanale, industrielle et r\u00e9sidentielle.<\/p>Superficie<\/u> :<\/span> 994,5 ha<\/p>Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 3637 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p>G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p>Elouges est un village qui s\u2019\u00e9tire en longueur. Il est entour\u00e9 de champs et de prairies ce qui forme un paysage au relief plane. La partie sud est constitu\u00e9e de terres agricoles et s\u2019\u00e9tend jusqu\u2019aux Hauts-Pays. N\u00e9anmoins, il existe quelques variations du relief au sud-est du village. Celles-ci sont donn\u00e9es par les vallons du ruisseau d\u2019Elouges et du rieu Saussez. Par ailleurs, on retrouve \u00e9galement quelques terrils en p\u00e9riph\u00e9rie.<\/p>
La localit\u00e9 est aussi reli\u00e9e \u00e0 son ancien hameau, Elouges-Monceau, et elle est constitu\u00e9e d\u2019un axe principal, la rue du Commerce, \u00e0 laquelle viennent se joindre des voiries secondaires. Celles-ci permettent de relier cette localit\u00e9 aux autres de l\u2019Entit\u00e9 mais \u00e9galement au reste du Borinage. De surcro\u00eet, on retrouve aussi deux \u00e9glises fond\u00e9es dans la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celles-ci sont post\u00e9es aux extr\u00e9mit\u00e9s du village. Ce dernier est constitu\u00e9 \u00e0 la fois de b\u00e2tis et de zones ouvertes sur la nature et les terres agricoles.<\/p>\u00c0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, le village va conna\u00eetre un d\u00e9veloppement majeur. Ainsi, c\u2019est au cours de cette p\u00e9riode, qu\u2019un grand nombre de voies secondaires vont \u00eatre construites. Il en va de m\u00eame pour certains b\u00e2timents tels que la maison du peuple et certaines maisons ouvri\u00e8res et bourgeoises. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer que le b\u00e2ti d\u2019Elouges se caract\u00e9rise par un style rural repr\u00e9sent\u00e9 par des fermes et des petites maisons basses encore bien pr\u00e9sentes dans le village et un mod\u00e8le urbain plus moderne li\u00e9 aux productions tardives. Ainsi, au XXe<\/sup> si\u00e8cle, en plus des nouvelles habitations b\u00e2ties, certaines cit\u00e9s vont voir le jour telles que, par exemple, la cit\u00e9 Sainte-Odile et la cit\u00e9 Cantineau.<\/p>Patrimoine architectural\u00a0 :<\/u><\/span><\/p>Elouges offre une homog\u00e9n\u00e9it\u00e9 de style architectural. En effet, on retrouve dans les fermes et les petites maisons basses un style rural pr\u00e9sentant des fa\u00e7ades blanchies et un style classique. Quant aux \u00e9glises, elles pr\u00e9sentent un style n\u00e9o-gothique sobre. Il en va de m\u00eame pour le cimeti\u00e8re et la chapelle fun\u00e9raire de la famille Tellier.<\/p>
Isol\u00e9 au nord d\u2019Elouges, l\u2019ancien charbonnage Belle-Vue rassemblait, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, en un complexe semi-cl\u00f4tur\u00e9 des XVIIIe<\/sup> et XIXe<\/sup> si\u00e8cles les \u00e9tablissements de la gestion administrative du charbonnage et des logements ouvriers. Ainsi, ces b\u00e2timents construits au XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle t\u00e9moignent de l\u2019activit\u00e9 ouvri\u00e8re du site de par leur forme en coron en U. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer qu\u2019\u00e0 la fermeture des charbonnages du Borinage, ce site est progressivement tomb\u00e9 en d\u00e9su\u00e9tude.<\/p>Par ailleurs, il va de soi que certains b\u00e2timents pr\u00e9sentent \u00e9galement un style \u00e9clectique parmi ces derniers nous pouvons notamment citer la maison du peuple situ\u00e9e \u00e0 la rue du Stade ou encore les maisons bourgeoises fond\u00e9es dans la seconde moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle et pr\u00e9sentant un style n\u00e9o-classique. \u00c0 cela s\u2019ajoute la chapelle de Cocars, situ\u00e9e dans le bois de Cocars, \u00e9galement de style n\u00e9o-classique, qui constitue le seul vestige de l\u2019ancien ermitage du m\u00eame nom.<\/p>4. Wih\u00e9ries<\/span>[7]<\/a><\/u><\/strong><\/p>Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale et r\u00e9sidentielle<\/p>Superficie<\/u> :<\/span> 327,5 ha<\/p>Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 2147 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p>G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p>Wih\u00e9ries est marqu\u00e9 par le cours du ruisseau d\u2019Elouges. Il amorce le plateau des Hauts-Pays. La localit\u00e9 s\u2019inscrit donc dans la cuvette form\u00e9e par le ruisseau et sur les plateaux agricoles. Elle comprend de nombreux champs et prairies. Son paysage est plane ou l\u00e9g\u00e8rement ondul\u00e9. Vers le nord, Wih\u00e9ries a conserv\u00e9 les traces paysag\u00e8res des anciennes zones d\u2019extraction charbonni\u00e8re dont le terril du Puits n\u00b08 en est le t\u00e9moin. C\u2019est l\u00e0 \u00e9galement que se situaient des carri\u00e8res de gr\u00e8s aujourd\u2019hui disparues. Ainsi, ce village est \u00e0 la fois marqu\u00e9 par ses activit\u00e9s agricoles mais aussi par le d\u00e9veloppement des occupations industrielles. Celles-ci et les charbonnages des localit\u00e9s voisines ont d\u2019ailleurs drain\u00e9 autrefois une bonne part de la population ouvri\u00e8re du village.<\/p>
Par ailleurs, la localit\u00e9 comporte un r\u00e9seau de voiries \u00e9troites et organis\u00e9es autour de trois longues rues se rejoignant \u00e0 l\u2019\u00e9glise. Quant au b\u00e2ti, il est dense et son implantation est diversifi\u00e9e selon les diff\u00e9rentes parties du village. Ainsi, les habitations peuvent \u00eatre regroup\u00e9es ou m\u00eame \u00eatre mitoyennes et perpendiculaires \u00e0 la voirie. Il en va de m\u00eame pour la typologie architecturale qui varie en fonction de l\u2019endroit o\u00f9 l\u2019on est situ\u00e9 dans la localit\u00e9. Dans ce contexte, on y retrouve donc aussi bien de petites maisons que des maisons rurales et de ma\u00eetre ainsi que des installations \u00e9conomiques telles que des anciennes brasseries. Par ailleurs, sont aussi situ\u00e9es dans le centre de ce village des maisons plus modernes \u00e0 caract\u00e8re urbain. Enfin, il est int\u00e9ressant d\u2019indiquer que la localit\u00e9 est architecturalement focalis\u00e9e autour des trois p\u00f4les que sont l\u2019\u00e9glise paroissiale, la ferme abbatiale de la Courte et la maison du peuple.<\/p>
Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p>Au centre du village, on retrouve l\u2019\u00e9glise paroissiale Notre-Dame. Sur la place du Jeu de Balle, est situ\u00e9e la maison du peuple. Un kiosque \u00e0 musique a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 \u00e9rig\u00e9 dans le parc proche de la maison communale au d\u00e9but du XXe<\/sup> si\u00e8cle. Par ailleurs, plusieurs b\u00e2timents situ\u00e9s dans le village conservent le souvenir d\u2019activit\u00e9s brassicoles. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer que l\u2019habitat rural est \u00e9galement fort pr\u00e9sent dans cette localit\u00e9. Il en va de m\u00eame des fermes parfois importantes. Ainsi, ces habitations ont, dans la plupart des cas, \u00e9t\u00e9 construites dans le dernier tiers du XVIIIe <\/sup>si\u00e8cle et le d\u00e9but du XIXe<\/sup> si\u00e8cle.<\/p>Enfin, la ferme abbatiale de la Courte domine le paysage b\u00e2ti, \u00e0 la lisi\u00e8re des champs.<\/p>
5. Blaugies<\/span>[8]<\/a><\/u><\/strong><\/p>Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale et r\u00e9sidentielle<\/p>Superficie<\/u> :<\/span> 822 ha<\/p>Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 1443 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p>G\u00e9ographie des lieux<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>Territoire comprenant un grand nombre de bosquets, d\u2019arbres et de terres agricoles, Blaugies a un paysage constitu\u00e9 d\u2019une cr\u00e8te et de deux vallons. Cette localit\u00e9 partage avec Petit-Dour la mitoyennet\u00e9 de la rue de Ropaix mais \u00e9galement de la continuit\u00e9 du bois de Colfontaine. Elle est \u00e9galement parcourue par deux ruisseaux\u00a0: le Fonteni et l\u2019Elwasmes. On y retrouve aussi de nombreuses surfaces agricoles en p\u00e9riph\u00e9rie et \u00e0 proximit\u00e9 des habitations. L\u2019Est de la localit\u00e9, quant \u00e0 lui, comporte le bois de Blaugies alors que les deux \u00e9carts les plus importants de ce village sont le Coron de Blaugies et le Trieu Jean-Sart. \u00c0 cela s\u2019ajoutait, auparavant, un grand nombre de rues pav\u00e9es qui menait aux habitations et aux diff\u00e9rentes places parmi lesquelles on retrouve notamment celles comprenant l\u2019ancienne maison communale, l\u2019\u00e9glise et la place du Joncquois. Quant aux habitations, bien qu\u2019elles soient mitoyennes autour de la place principale, il s\u2019agit avant tout de fermes et de maisons rurales datant du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle qui correspondent \u00e0 l\u2019aspect agricole de la localit\u00e9 et qui sont pour la plupart isol\u00e9es par des champs et perpendiculaires ou parall\u00e8les \u00e0 la voirie. Actuellement, le tissu urbain s\u2019intensifie par l\u2019implantation de nouvelles constructions au sein des champs et des prairies et de propri\u00e9t\u00e9s terriennes situ\u00e9es pr\u00e8s de la place principale. On y retrouve \u00e9galement quelques habitations bourgeoises.<\/p>Patrimoine architectural<\/u>\u00a0:<\/span><\/p>Le patrimoine architectural de Blaugies repose sur des ensembles ruraux avec des logis de style classique. Ainsi, en raison du caract\u00e8re agricole de cette localit\u00e9, on y retrouve un grand nombre de fermes et de maisons de manouvriers dont le style a \u00e9volu\u00e9 au fil des si\u00e8cles. En outres, y sont \u00e9galement implant\u00e9es quelques villas. En ce qui concerne l\u2019aspect religieux de ce village, Blaugies comprend non seulement quelques chapelles d\u00e9di\u00e9es \u00e0 Notre-Dame dont les styles architecturaux sont \u00e9galement vari\u00e9s, mais aussi, une chapelle d\u00e9di\u00e9e \u00e0 Saint-Hubert qui \u00e9tait \u00e0 l\u2019origine le monument fun\u00e9raire de la famille Bouvez dont Emmanuel-Joseph fut le bourgmestre de Blaugies de 1814 \u00e0 1866. Quant \u00e0 l\u2019\u00e9glise situ\u00e9e sur la place principale, elle est de style gothique et d\u00e9di\u00e9e \u00e0 Saint-Aubin. En ce qui concerne les espaces publics, ils sont bien souvent de style n\u00e9o-classique et ont connu quelques \u00e9volutions au fil des si\u00e8cles.<\/p>
[1]<\/a> Les informations pr\u00e9sentes dans l\u2019ensemble de cette partie sont issues de\u00a0:<\/p>- CAUCHIES, Jean-Marie, \u00ab\u00a0Dour\u00a0\u00bb, dans Communes de Belgique\u00a0: dictionnaire d\u2019histoire et de g\u00e9ographie administrative<\/em>, Bruxelles\u00a0: Cr\u00e9dit communal de Belgique\u00a0: La Renaissance du livre, 1980, \u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0\u00a0 396-397.<\/li>
- JOURET, Alain, Dour<\/em>, Bruxelles\u00a0: Alan Sutton, 1999, p. 7, coll. M\u00e9moire en images.<\/li>
- JOURET, Alain, \u00ab\u00a0Une phase d\u00e9terminante dans l\u2019\u00e9volution \u00e9conomique d\u2019un village charbonnier\u00a0: la construction des chauss\u00e9es \u00e0 Dour en 1753 et 1769\u00a0\u00bb, dans Annales du cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion<\/em>, 1986, IV.<\/li>
- JOURET, Alain, La vie d\u2019une localit\u00e9 entre Borinage et Haut Pays au d\u00e9but du XIXe si\u00e8cle\u00a0: Dour, de la fin de l\u2019Empire fran\u00e7ais aux lendemains de la r\u00e9volution de 1830, <\/em>Saint-Ghislain, tome V, 1989.<\/li>
- \u00ab\u00a0L\u2019Entit\u00e9 de Dour\u00a0\u00bb, dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Qu\u00e9vy<\/em>, Bruxelles\u00a0: Mardaga, 2006, p. 69-76, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.<\/li>
- \u00ab\u00a0R\u00e9seau hydrographique de la commune de Dour\u00a0\u00bb, dans http:\/\/biodiversite.wallonie.be\/fr\/accueil.html?IDC=6<\/em><\/a> (consult\u00e9 le 14 octobre 2018).<\/li>
- JOURET, Alain, \u00ab\u00a0Le Haut-Pays de Dour\u00a0\u00bb, dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays\u00a0: un pass\u00e9 recompos\u00e9\u00a0: actes du colloque organis\u00e9 le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion \u00e0 l\u2019occasion de son 50e<\/sup> anniversaire<\/em>, [Saint-Ghislain]\u00a0: Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion, 2013, p. 139-264.<\/li>
- ANSIEAU, C\u00e9cile, \u00ab\u00a0Le paysage arch\u00e9ologique du Borinage et des Hauts-Pays\u00a0\u00bb, dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays\u00a0: un pass\u00e9 recompos\u00e9\u00a0: actes du colloque organis\u00e9 le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion \u00e0 l\u2019occasion de son 50e<\/sup> anniversaire<\/em>, [Saint-Ghislain]\u00a0: Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion, 2013, p. 265-323.<\/li>
- PUISSANT, Jean, \u00ab\u00a0Le Borinage est le pays des borains\u00a0\u00bb, dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays\u00a0: un pass\u00e9 recompos\u00e9\u00a0: actes du colloque organis\u00e9 le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion \u00e0 l\u2019occasion de son 50e<\/sup> anniversaire<\/em>, [Saint-Ghislain]\u00a0: Cercle d\u2019histoire et d\u2019arch\u00e9ologie de Saint-Ghislain et de la r\u00e9gion, 2013, p. 405-445.<\/li><\/ul>
\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\tImage issue de\u00a0:<\/u><\/strong> \u00ab\u00a0Carte de Cabinet de Ferraris\u00a0: d\u00e9coupage et navigateur de la Biblioth\u00e8que Royale de Belgique\u00a0\u00bb, dans http:\/\/www.ngi.be\/FR\/FR1-4-2-3.shtm<\/em><\/a> (consult\u00e9 le 27 juin 2018).<\/p>\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t Image issue de :<\/strong><\/span> \u00ab\u00a0Plan de l’Entit\u00e9 de Dour\u00a0\u00bb, dans Le Parc Naturel des Hauts-Pays, Plan d’acc\u00e8s au parc naturel : avec le soutien de la R\u00e9gion Wallonne<\/em>, 2018.<\/p>\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t Province<\/u>\u00a0:<\/span> Province du Hainaut<\/p> Arrondissement<\/u>\u00a0:<\/span> Arrondissement de Mons<\/p> Comt\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Hainaut (pr\u00e9v\u00f4t\u00e9 Mons)<\/p> D\u00e9partement<\/u>\u00a0:<\/span> Jemappes<\/p> Dioc\u00e8se<\/u>\u00a0:<\/span> Cambrai, Tournai (1802)<\/p> Habitants (en 2002)<\/u>\u00a0:<\/span> 16.700 habitants<\/p> Superficie<\/u>\u00a0:<\/span> 3.331 ha<\/p> Localit\u00e9s<\/u>\u00a0:<\/span> Blaugies, Dour, Elouges, Offignies, Petit-Dour, Wih\u00e9ries<\/p> Paysage<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> Situ\u00e9e entre le Borinage et les Hauts-Pays, la commune de Dour est \u00e0 l\u2019image des r\u00e9gions dans lesquelles elle est encr\u00e9e. En effet, on y retrouve, d\u2019une part, des vall\u00e9es et des zones agricoles, et d\u2019autre part, des vestiges de l\u2019industrie charbonni\u00e8re tels que les terrils et les voies de chemin de fer d\u00e9sinfect\u00e9es. Ainsi, l\u2019Entit\u00e9 est constitu\u00e9e au sud de petites agglom\u00e9rations, le reste du territoire reposant principalement sur des champs et des prairies. Par ailleurs, les terrains, au Nord, sont propices aux gisements de houille et ceux au Nord-Ouest, \u00e0 la craie et au calcaire tandis qu\u2019au Sud, le sol limoneux permet le d\u00e9veloppement de terres agricoles uniformes.<\/p> En effet, chaque localit\u00e9 de l\u2019entit\u00e9 poss\u00e8de des caract\u00e9ristiques paysag\u00e8res et urbanistiques qui lui sont propres. En effet, Dour s\u2019inscrit dans un environnement borain alors qu\u2019Elouges et Wih\u00e9ries sont \u00e0 la fois rurales et industrielles en raison des industries charbonni\u00e8res voisines. En ce qui concerne Blaugies et les hameaux de Dour, Petit-Dour et Offignies, il s\u2019agit principalement de localit\u00e9s agricoles.<\/p> L\u2019Entit\u00e9 pr\u00e9sente \u00e9galement une flore abondante\u00a0: des saules, des bosquets, des p\u00e2tures et des massifs bois\u00e9s. En ce qui concerne le r\u00e9seau hydrographique, celui-ci est situ\u00e9 au sud de l\u2019Entit\u00e9 et irrigue l\u2019ensemble des terres agricoles. Il est constitu\u00e9 de plusieurs ruisseaux, sous-affluents de la Petite Honnelle parmi lesquels on peut citer celui d\u2019Elouges, le Hanenton, l\u2019Elwasmes et le Saussez. La physionomie des localit\u00e9s d\u00e9pend en grande partie de ces cours d\u2019eau.<\/p> Approches socio-\u00e9conomiques<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> Situ\u00e9e au Sud-Ouest de Mons, l\u2019Entit\u00e9 de Dour est desservie par un grand nombre d\u2019axes routiers dont le principal est la N552 qui permet un acc\u00e8s \u00e0 l\u2019autoroute E19-E42 et aux diff\u00e9rentes zones industrielles plus facile. La commune est \u00e9galement reli\u00e9e, d\u2019une part, aux Hauts-Pays par Audregnies via la N553 et la Route verte aussi, et d\u2019autre part, \u00e0 Bavay, \u00e0 Boussu et au Borinage via la N549, construite en 1772. Ainsi, ce dernier axe routier permettait, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, notamment de relier Dour aux industries charbonni\u00e8res voisines ce qui a permis le d\u00e9veloppement industriel des lieux. En effet, l\u2019extraction de la houille a d\u00e9marr\u00e9, au XIIIe<\/sup> si\u00e8cle, \u00e0 Elouges et \u00e0 Dour. Cependant, ce n\u2019est qu\u2019aux XVIIe<\/sup> et XVIIIe<\/sup> si\u00e8cles, que son exploitation devient industrielle avec la constitution d\u2019un grand nombre de soci\u00e9t\u00e9s de charbonnage, t\u00e9moins de l\u2019industrie charbonni\u00e8re du XIXe<\/sup> si\u00e8cle de cette Entit\u00e9. Toutefois, d\u00e8s 1880, de nombreux puits commencent \u00e0 fermer. Ces fermetures vont continuer durant la p\u00e9riode de l\u2019Entre-deux-guerres avant d\u2019augmenter dans les ann\u00e9es 1950 avec la fermeture de la soci\u00e9t\u00e9 des Charbonnages Unis de l\u2019Ouest de Mons suite au plan de r\u00e9cession de la Communaut\u00e9 Europ\u00e9enne du Charbon et de l\u2019Acier qui am\u00e8nera \u00e0 la fermeture de certains sites d\u2019exploitation charbonni\u00e8re d\u00e8s 1961.<\/p> Par ailleurs, \u00e0 Elouges, on retrouvait \u00e9galement des carri\u00e8res de pierre \u00e0 chaux actives jusqu\u2019\u00e0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Tandis qu\u2019\u00e0 Wih\u00e9ries, il s\u2019agissait de carri\u00e8res de gr\u00e8s \u00e0 pav\u00e9s exploit\u00e9es jusqu\u2019en 1920. \u00c0 ces activit\u00e9s industrielles, on peut notamment ajouter des ateliers m\u00e9tallurgiques, des moulins, des brasseries et des briqueteries. De surcro\u00eet, il convient d\u2019indiquer que de nombreux habitants de confession protestante \u00e9taient pr\u00e9sents \u00e0 Dour. Ils jou\u00e8rent un r\u00f4le important dans le d\u00e9veloppement \u00e9conomique de la localit\u00e9. Ainsi, on retrouvait aussi une activit\u00e9 artisanale \u00e0 Dour qui remonte au XVe<\/sup> si\u00e8cle et qui se d\u00e9veloppa fortement dans la premi\u00e8re moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celle-ci concernait non seulement des ateliers de construction, des fabriques de peinture, minoteries et brasseries mais aussi, des corderies et des c\u00e2bleries.<\/p> Dans ce contexte, l\u2019Entit\u00e9 de Dour, \u00e9tant constitu\u00e9e d\u2019anciennes communes industrielles, on y retrouvait de nombreux ouvriers ce qui explique la grande pr\u00e9sence de maisons du peuple. \u00c0 c\u00f4t\u00e9 de cela, cette commune comporte \u00e9galement un grand nombre de fermes en lien avec ses activit\u00e9s agricoles.<\/p> Comme cela est soulign\u00e9 dans certaines sources, le taux de ch\u00f4mage \u00e9tant actuellement \u00e9lev\u00e9 \u00e0 Dour, l\u2019Entit\u00e9 poss\u00e8de des atouts dans le domaine tertiaire gr\u00e2ce aux \u00e9tablissements scolaires et aux b\u00e2timents commerciaux auxquels s\u2019ajoute une zone industrielle, situ\u00e9e au Nord-Est de la commune, qui rassemble un grand nombre de soci\u00e9t\u00e9s industrielles.<\/p> Contexte architectural<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> L\u2019architecture de l\u2019Entit\u00e9 est essentiellement de deux types \u00e0 savoir, d\u2019une part, urbain, en brique agr\u00e9ment\u00e9e de calcaire, et d\u2019autre part, rural reposant sur le gr\u00e8s local pour les soubassements et les pignons qui accompagnent la brique et les tuiles rouges. Dans ce contexte, il convient de souligner qu\u2019\u00e0 l\u2019\u00e9poque, on retrouvait des maisons selon la technique de la bauge \u00e0 savoir un soubassement pierreux et une toiture de chaume. N\u00e9anmoins, les vestiges de cette technique sont tr\u00e8s rares aujourd\u2019hui.<\/p> En mati\u00e8re d\u2019architecture rurale, on retrouve, d\u2019une part, plusieurs fermes moyennes situ\u00e9es au c\u0153ur ou en p\u00e9riph\u00e9rie des villages telles que, par exemple, la ferme abbatiale de la Courte \u00e0 Wih\u00e9ries, et d\u2019autre part, des petits ensembles, des habitations et des d\u00e9pendances rurales. Par ailleurs, en raison du d\u00e9veloppement \u00e9conomique des localit\u00e9s au XIXe<\/sup> si\u00e8cle, on retrouve \u00e9galement dans l\u2019Entit\u00e9 une architecture d\u2019importation et des installations industrielles li\u00e9es aux charbonnages, aux brasseries, aux moulins et aux autres activit\u00e9s. \u00c0 cela s\u2019ajoutent non seulement, une architecture bourgeoise li\u00e9e au patronat et \u00e0 l\u2019installation de maisons de ma\u00eetre isol\u00e9es dans de grandes propri\u00e9t\u00e9s, mais aussi, des habitations ouvri\u00e8res construites dans les villages et les quartiers ouvriers nouvellement cr\u00e9\u00e9s \u00e0 Elouges et \u00e0 Dour. En ce qui concerne l\u2019architecture religieuse, on retrouve \u00e0 Petit-Dour, et dans les autres villages, des chapelles mais aussi des \u00e9glises dans les autres localit\u00e9s et \u00e0 Dour un temple protestant.\u00a0<\/p> Au niveau du style employ\u00e9, deux sont majoritaires \u00e0 savoir le n\u00e9o-classicisme et l\u2019Art d\u00e9co. En effet, le premier se retrouve principalement dans les \u00e9tablissements scolaires et le second dans les lieux industriels et les habitations particuli\u00e8res. Ainsi, il convient d\u2019indiquer que ces deux styles, de par leurs caract\u00e9ristiques, ont marqu\u00e9 l\u2019architecture de la commune tant au niveau des constructions publiques et priv\u00e9es qu\u2019industrielles.\u00a0<\/p> Cadre politique et administratif<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> Les premi\u00e8res traces sur le territoire communal remontent \u00e0 l\u2019\u00e2ge de pierre. En effet, de nombreux sites arch\u00e9ologiques ont \u00e9t\u00e9 mis \u00e0 jour et attestent de cette pr\u00e9sence. Au Moyen Age, les terres sont r\u00e9parties en seigneuries sous l\u2019autorit\u00e9 de deux abbayes : l\u2019abbaye de\u00a0 \u00a0 \u00a0 Saint-Ghislain qui poss\u00e8de des terres \u00e0 Blaugies et Wih\u00e9ries et l\u2019abbaye de Crespin qui a sous sa tutelle la partie Nord du territoire d\u2019Elouges. Par ailleurs, chaque localit\u00e9 est partag\u00e9e avec une autre seigneurie qui est la\u00efque, except\u00e9 Wih\u00e9ries qui est sous la seule autorit\u00e9 de l\u2019abb\u00e9 de Saint-Ghislain. En ce qui concerne Dour, \u00ab [\u2026] plusieurs familles se succ\u00e8dent avant l\u2019acquisition en 1784 de la seigneurie par le baron de Royer. \u00c0 Blaugies, les H\u00e9nin-Li\u00e9tard, seigneurs de Boussu, y conservent leurs droits jusqu\u2019\u00e0 la fin de l\u2019Ancien R\u00e9gime<\/em>. [\u2026]\u00a0\u00bb.[2]<\/a> Au terme de l\u2019Ancien R\u00e9gime, ces localit\u00e9s sont inscrites dans le d\u00e9partement de Jemappes avant de relever du d\u00e9partement du Nord en 1814 \u00e0 l\u2019abdication de Napol\u00e9on 1er<\/sup> et cela jusqu\u2019en 1815.\u00a0<\/p> De surcro\u00eet, Dour est le si\u00e8ge d\u2019un doyennet\u00e9 et chef-lieu de canton depuis 1801. Il poss\u00e8de \u00e9galement deux hameaux ruraux \u00e0 savoir Offignies et Petit-Dour. Cette localit\u00e9 comprend une communaut\u00e9 protestante, install\u00e9e depuis la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XVIe<\/sup> si\u00e8cle et qui, \u00e0 la fin du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle, repr\u00e9senta la plus grand part de la population et l\u2019un des principaux foyers de diffusion de la religion protestante dans le Borinage au XIXe<\/sup> si\u00e8cle. En ce qui concerne Blaugies, cette localit\u00e9 est d\u00e9tach\u00e9e, en 1779, au niveau civil du village fran\u00e7ais de Hon-Hergies. Quant \u00e0 Petit-Dour, il est rattach\u00e9 au niveau paroissial, en 1887, \u00e0 Dour avant de devenir une paroisse autonome. Pour ce qui est d\u2019Elouges, au XVIIe<\/sup> si\u00e8cle, une communaut\u00e9 d\u2019anachor\u00e8tes prendra place dans cette localit\u00e9 dans l\u2019ermitage du Cocars au sein duquel un enseignement sera donn\u00e9 aux moines et \u00e0 des enfants.<\/p> Actuellement, la commune de Dour fait partie de l\u2019arrondissement de Mons et du dioc\u00e8se de Tournai. Elle est \u00e9galement rest\u00e9e chef-lieu de canton. Par ailleurs, depuis 2001, une partie du territoire fait partie du Parc naturel des Hauts-Pays, except\u00e9 les localit\u00e9s de Dour et d\u2019Elouges et la partie Nord de la commune.<\/p> 2. Dour<\/span>[3]<\/a><\/u><\/strong><\/p> Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale, commer\u00e7ante, artisanale, industrielle et r\u00e9sidentielle<\/p> Superficie<\/u> :<\/span> 1187 ha<\/p> Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 9356 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p> G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p> Situ\u00e9 en bordure du Borinage, Dour pr\u00e9sente de nombreux terrils. La partie nord de cette localit\u00e9, li\u00e9e \u00e0 la ville de Boussu, pr\u00e9sente un grand nombre de constructions tandis que le sud est constitu\u00e9 de nombreuses terres agricoles qui s\u2019ouvrent sur les Hauts-Pays et les hameaux de Petit-Dour et d\u2019Offignies. Quant \u00e0 l\u2019est, ce dernier est ferm\u00e9 par le bois de Saint-Ghislain. Pour ce qui est des ruisseaux, nous pouvons citer, d\u2019une part, le rieu Declare, le rieu des Longpr\u00e9s, le rieu Saussez et le rieu de Bonne Fontaine, et d\u2019autre part, le Mouligneau, Fonvars, ruisseau du Plantis et ruisseau Saulsaie. Par ailleurs, on retrouvait \u00e9galement des fontaines \u00e0 Dour telles que, par exemple, la fontaine Jacquel\u00e8ne et la fontaine du Grand Jacques.<\/p> En mati\u00e8re de voiries, deux voies permettent de relier Dour au reste du Borinage \u00e0 savoir celle reliant cette localit\u00e9 \u00e0 Boussu et celle bordant la partie est, am\u00e9nag\u00e9e en voie rapide. Pour ce qui est de la premi\u00e8re, il est int\u00e9ressant d\u2019indiquer qu\u2019elle existe depuis 1772 et qu\u2019elle se divise en deux voies commer\u00e7antes\u00a0: la rue Grande et la rue Mar\u00e9chal Foch. Ainsi, la localit\u00e9 de Dour s\u2019organise en un r\u00e9seau crois\u00e9 de rues secondaires et \u00e9troites articul\u00e9es en fonction des axes principaux.<\/p> Par ailleurs, il est \u00e0 noter que Dour comprend deux places \u00e0 savoir, d\u2019une part, la Grand-Place qui comprend la maison communale \u00e0 laquelle m\u00e8ne les principaux axes de la ville, et d\u2019autre part, la place Verte, situ\u00e9e au c\u0153ur du quartier des Trich\u00e8res dont l\u2019urbanisation s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9e au XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles. A cela, il convient d\u2019ajouter la pr\u00e9sence du parc communal cr\u00e9\u00e9 \u00e0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle sur le site de l\u2019ancien ch\u00e2teau.<\/p> Dans ce contexte, il est essentiel d\u2019indiquer que chaque quartier de cette localit\u00e9 poss\u00e8de ses propres caract\u00e9ristiques architecturales et urbanistiques de par les rues et les habitations qui y sont construites, mais aussi de par les activit\u00e9s \u00e9conomiques et sociales qui y r\u00e8gnent. Quant aux b\u00e2timents, ils sont g\u00e9n\u00e9ralement en brique ou en calcaire avec des fa\u00e7ades \u00e9clectiques et ont tr\u00e8s peu pr\u00e9serv\u00e9 le type architectural de l\u2019\u00e9poque. Ainsi, il en va de m\u00eame pour les b\u00e2timents publics et scolaires.<\/p> Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p> Au cours de la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, le style n\u00e9o-classique s\u2019impose dans cette localit\u00e9 que ce soit dans les b\u00e2timents publics, industriels et scolaires que dans les habitations. Il en va de m\u00eame pour le temple protestant, t\u00e9moin de l\u2019activit\u00e9 calviniste dans cette r\u00e9gion et de son implantation depuis le XVIe<\/sup> si\u00e8cle, fond\u00e9 en 1827, qui arbore \u00e9galement les caract\u00e9ristiques architecturales du n\u00e9o-classicisme.<\/p> Toutefois, d\u00e8s le d\u00e9but du XXe <\/sup>si\u00e8cle, les b\u00e2timents vont arborer un style architectural plus \u00e9clectique avec des fa\u00e7ades ayant un aspect d\u00e9coratif diff\u00e9rent. En effet, durant la p\u00e9riode de l\u2019Entre-deux-guerres, plusieurs r\u00e9alisations de style Art d\u00e9co et moderniste vont voir le jour. C\u2019est notamment dans ce contexte que l\u2019architecte Alphonse Van Craenenbroeck va r\u00e9aliser dans ce style architectural plusieurs constructions de l\u2019Entit\u00e9 parmi lesquelles on peut, par exemple, citer la maison du peuple.<\/p> Par ailleurs, un des derniers t\u00e9moins de l\u2019histoire \u00e9conomique et architecturale est situ\u00e9 \u00e0 l\u2019or\u00e9e du bois de Saint-Ghislain \u00e0 savoir l\u2019ancien charbonnage de Sauwartan. Il ne subsiste de ce dernier qu\u2019une petite partie des installations et un ch\u00e2ssis \u00e0 molette en b\u00e9ton.<\/p> 2.1. Offignies (Hameau de Dour)<\/span>[4]<\/a><\/u><\/strong><\/p> G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p> Install\u00e9 au sud de Dour, ce hameau se situe \u00e0 la lisi\u00e8re de Blaugies et de Petit-Dour, en marge de la route menant vers les Hauts-Pays. Constitu\u00e9 principalement de prairies, il pr\u00e9sente un relief ondul\u00e9 qui s\u2019organise autour d\u2019une voirie dessin\u00e9e en Y et se d\u00e9veloppe autour d\u2019une prairie centrale.<\/p> Quant \u00e0 l\u2019habitat, il se compose de quelques fermes et maisons rurales construites aux XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles. \u00c0 ces derni\u00e8res s\u2019ajoutent quelques villas. Pour ce qui est du style architectural, celui-ci est homog\u00e8ne du point de vue du gabarit et des mat\u00e9riaux employ\u00e9s.<\/p> Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p> Les habitations de type rural sont modestes souvent accompagn\u00e9es d\u2019une \u00e9table. On y retrouve des petites et moyennes fermes. Ainsi, le carrefour central du hameau est marqu\u00e9 par la disposition de fa\u00e7on peu ordonn\u00e9e de quelques fermes dont les d\u00e9pendances sont \u00e0 front de rue. Cette disposition est aussi adopt\u00e9e par les fermes d\u2019exploitation moyenne situ\u00e9es dans d\u2019autres endroits du hameau.<\/p> Par ailleurs, on retrouve aussi, en pleine campagne, au nord-ouest du hameau, une dalle sur laquelle est pos\u00e9e une croix qui comm\u00e9more l\u2019ex\u00e9cution en 1922 de deux brigadiers de douane. Elle est plant\u00e9e le long de la route venant de Dour, avant l\u2019entr\u00e9e dans Offignies.<\/p> 2.2. Petit-Dour (Hameau de Dour)<\/span>[5]<\/a><\/u><\/strong><\/p> G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p> Install\u00e9 au sud-est, ce hameau de Dour est couvert de prairies, bosquets et d\u2019espaces cultiv\u00e9s. Il est cern\u00e9 au nord et \u00e0 l\u2019ouest par le bois de Colfontaine. Il s\u2019ouvre au sud vers Blaugies et les Hauts-Pays. Ce hameau est parcouru par le ruisseau d\u2019Elwasmes. Il pr\u00e9sente une implantation parall\u00e8le \u00e0 celle de Blaugies. L\u2019entr\u00e9e principale \u00e0 l\u2019ouest constitue aussi le centre de ce village. Elle comporte, d\u2019une part, une \u00e9cole, et d\u2019autre part, une \u00e9glise et une ancienne cure. Le hameau s\u2019est \u00e9tendu vers le nord o\u00f9 un petit quartier d\u00e9solidaris\u00e9 du b\u00e2ti s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9. Deux anciens b\u00e2timents industriels du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, \u00e0 savoir les \u00e9tablissements de la saline et le moulin \u00e0 eau, se positionnent \u00e0 chaque extr\u00e9mit\u00e9 de ce quartier.<\/p> La majorit\u00e9 du b\u00e2ti de Petit-Dour se compose de fermes construites dans la seconde moiti\u00e9 du XVIIIe <\/sup>si\u00e8cle et au d\u00e9but du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celles-ci sont install\u00e9es perpendiculairement \u00e0 la voirie et ont \u00e9volu\u00e9 au cours du si\u00e8cle suivant par l\u2019ajout d\u2019un \u00e9tage suppl\u00e9mentaire. Plusieurs ont aussi connu une modification de leur fa\u00e7ade au XXe<\/sup> si\u00e8cle ce qui a d\u00e9figur\u00e9 bien souvent le b\u00e2ti d\u2019origine. S\u2019affirmant comme le mod\u00e8le b\u00e2ti, elles sont principalement rassembl\u00e9es dans la partie est du village.<\/p> \u00c0 l\u2019ouest du hameau, les habitations sont plus nombreuses et sont le t\u00e9moin de l\u2019activit\u00e9 ouvri\u00e8re li\u00e9e au d\u00e9veloppement industriel et pr\u00e9sente dans la r\u00e9gion dans la seconde moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Ces habitations con\u00e7ues aux XIXe<\/sup> et XXe<\/sup> si\u00e8cles sont soit modestes et \u00e9troites soit plus spacieuses de type urbain.<\/p> Au d\u00e9but du XXe<\/sup> si\u00e8cle, Petit-Dour compte 11% de la population totale de Dour. Par leur caract\u00e8re, leurs occupations rurales et leur situation \u00e9loign\u00e9e du centre, ses habitants forment une communaut\u00e9 distincte. Si bien qu\u2019ils exigent d\u2019\u00eatre \u00e9rig\u00e9s en paroisse et, d\u00e8s 1889, disposent d\u2019une \u00e9glise, d\u2019un cimeti\u00e8re et puis, plus tard, de leur monument aux morts.<\/p> Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p> Le b\u00e2ti de Petit-Dour pr\u00e9sente le mod\u00e8le type de la ferme de taille moyenne de la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle et le premier tiers du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. L\u2019implantation est g\u00e9n\u00e9ralement perpendiculaire. On retrouve \u00e9galement quelques exemples du XIXe<\/sup> si\u00e8cle r\u00e9sultant de l\u2019adaptation ou de la reconstruction des b\u00e2timents plus anciens. \u00c0 cela s\u2019ajoutent quelques habitations du XIXe<\/sup> si\u00e8cle qui contrastent avec les autres b\u00e2timents d\u2019architecture rurale.<\/p> 3. Elouges<\/span>[6]<\/a><\/u><\/strong><\/p> Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 artisanale, industrielle et r\u00e9sidentielle.<\/p> Superficie<\/u> :<\/span> 994,5 ha<\/p> Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 3637 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p> G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p> Elouges est un village qui s\u2019\u00e9tire en longueur. Il est entour\u00e9 de champs et de prairies ce qui forme un paysage au relief plane. La partie sud est constitu\u00e9e de terres agricoles et s\u2019\u00e9tend jusqu\u2019aux Hauts-Pays. N\u00e9anmoins, il existe quelques variations du relief au sud-est du village. Celles-ci sont donn\u00e9es par les vallons du ruisseau d\u2019Elouges et du rieu Saussez. Par ailleurs, on retrouve \u00e9galement quelques terrils en p\u00e9riph\u00e9rie.<\/p> La localit\u00e9 est aussi reli\u00e9e \u00e0 son ancien hameau, Elouges-Monceau, et elle est constitu\u00e9e d\u2019un axe principal, la rue du Commerce, \u00e0 laquelle viennent se joindre des voiries secondaires. Celles-ci permettent de relier cette localit\u00e9 aux autres de l\u2019Entit\u00e9 mais \u00e9galement au reste du Borinage. De surcro\u00eet, on retrouve aussi deux \u00e9glises fond\u00e9es dans la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 XIXe<\/sup> si\u00e8cle. Celles-ci sont post\u00e9es aux extr\u00e9mit\u00e9s du village. Ce dernier est constitu\u00e9 \u00e0 la fois de b\u00e2tis et de zones ouvertes sur la nature et les terres agricoles.<\/p> \u00c0 la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle, le village va conna\u00eetre un d\u00e9veloppement majeur. Ainsi, c\u2019est au cours de cette p\u00e9riode, qu\u2019un grand nombre de voies secondaires vont \u00eatre construites. Il en va de m\u00eame pour certains b\u00e2timents tels que la maison du peuple et certaines maisons ouvri\u00e8res et bourgeoises. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer que le b\u00e2ti d\u2019Elouges se caract\u00e9rise par un style rural repr\u00e9sent\u00e9 par des fermes et des petites maisons basses encore bien pr\u00e9sentes dans le village et un mod\u00e8le urbain plus moderne li\u00e9 aux productions tardives. Ainsi, au XXe<\/sup> si\u00e8cle, en plus des nouvelles habitations b\u00e2ties, certaines cit\u00e9s vont voir le jour telles que, par exemple, la cit\u00e9 Sainte-Odile et la cit\u00e9 Cantineau.<\/p> Patrimoine architectural\u00a0 :<\/u><\/span><\/p> Elouges offre une homog\u00e9n\u00e9it\u00e9 de style architectural. En effet, on retrouve dans les fermes et les petites maisons basses un style rural pr\u00e9sentant des fa\u00e7ades blanchies et un style classique. Quant aux \u00e9glises, elles pr\u00e9sentent un style n\u00e9o-gothique sobre. Il en va de m\u00eame pour le cimeti\u00e8re et la chapelle fun\u00e9raire de la famille Tellier.<\/p> Isol\u00e9 au nord d\u2019Elouges, l\u2019ancien charbonnage Belle-Vue rassemblait, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, en un complexe semi-cl\u00f4tur\u00e9 des XVIIIe<\/sup> et XIXe<\/sup> si\u00e8cles les \u00e9tablissements de la gestion administrative du charbonnage et des logements ouvriers. Ainsi, ces b\u00e2timents construits au XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle t\u00e9moignent de l\u2019activit\u00e9 ouvri\u00e8re du site de par leur forme en coron en U. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer qu\u2019\u00e0 la fermeture des charbonnages du Borinage, ce site est progressivement tomb\u00e9 en d\u00e9su\u00e9tude.<\/p> Par ailleurs, il va de soi que certains b\u00e2timents pr\u00e9sentent \u00e9galement un style \u00e9clectique parmi ces derniers nous pouvons notamment citer la maison du peuple situ\u00e9e \u00e0 la rue du Stade ou encore les maisons bourgeoises fond\u00e9es dans la seconde moiti\u00e9 du XIXe<\/sup> si\u00e8cle et pr\u00e9sentant un style n\u00e9o-classique. \u00c0 cela s\u2019ajoute la chapelle de Cocars, situ\u00e9e dans le bois de Cocars, \u00e9galement de style n\u00e9o-classique, qui constitue le seul vestige de l\u2019ancien ermitage du m\u00eame nom.<\/p> 4. Wih\u00e9ries<\/span>[7]<\/a><\/u><\/strong><\/p> Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale et r\u00e9sidentielle<\/p> Superficie<\/u> :<\/span> 327,5 ha<\/p> Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 2147 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p> G\u00e9ographie des lieux :<\/u><\/span><\/p> Wih\u00e9ries est marqu\u00e9 par le cours du ruisseau d\u2019Elouges. Il amorce le plateau des Hauts-Pays. La localit\u00e9 s\u2019inscrit donc dans la cuvette form\u00e9e par le ruisseau et sur les plateaux agricoles. Elle comprend de nombreux champs et prairies. Son paysage est plane ou l\u00e9g\u00e8rement ondul\u00e9. Vers le nord, Wih\u00e9ries a conserv\u00e9 les traces paysag\u00e8res des anciennes zones d\u2019extraction charbonni\u00e8re dont le terril du Puits n\u00b08 en est le t\u00e9moin. C\u2019est l\u00e0 \u00e9galement que se situaient des carri\u00e8res de gr\u00e8s aujourd\u2019hui disparues. Ainsi, ce village est \u00e0 la fois marqu\u00e9 par ses activit\u00e9s agricoles mais aussi par le d\u00e9veloppement des occupations industrielles. Celles-ci et les charbonnages des localit\u00e9s voisines ont d\u2019ailleurs drain\u00e9 autrefois une bonne part de la population ouvri\u00e8re du village.<\/p> Par ailleurs, la localit\u00e9 comporte un r\u00e9seau de voiries \u00e9troites et organis\u00e9es autour de trois longues rues se rejoignant \u00e0 l\u2019\u00e9glise. Quant au b\u00e2ti, il est dense et son implantation est diversifi\u00e9e selon les diff\u00e9rentes parties du village. Ainsi, les habitations peuvent \u00eatre regroup\u00e9es ou m\u00eame \u00eatre mitoyennes et perpendiculaires \u00e0 la voirie. Il en va de m\u00eame pour la typologie architecturale qui varie en fonction de l\u2019endroit o\u00f9 l\u2019on est situ\u00e9 dans la localit\u00e9. Dans ce contexte, on y retrouve donc aussi bien de petites maisons que des maisons rurales et de ma\u00eetre ainsi que des installations \u00e9conomiques telles que des anciennes brasseries. Par ailleurs, sont aussi situ\u00e9es dans le centre de ce village des maisons plus modernes \u00e0 caract\u00e8re urbain. Enfin, il est int\u00e9ressant d\u2019indiquer que la localit\u00e9 est architecturalement focalis\u00e9e autour des trois p\u00f4les que sont l\u2019\u00e9glise paroissiale, la ferme abbatiale de la Courte et la maison du peuple.<\/p> Patrimoine architectural :<\/u><\/span><\/p> Au centre du village, on retrouve l\u2019\u00e9glise paroissiale Notre-Dame. Sur la place du Jeu de Balle, est situ\u00e9e la maison du peuple. Un kiosque \u00e0 musique a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 \u00e9rig\u00e9 dans le parc proche de la maison communale au d\u00e9but du XXe<\/sup> si\u00e8cle. Par ailleurs, plusieurs b\u00e2timents situ\u00e9s dans le village conservent le souvenir d\u2019activit\u00e9s brassicoles. Dans ce contexte, il convient d\u2019indiquer que l\u2019habitat rural est \u00e9galement fort pr\u00e9sent dans cette localit\u00e9. Il en va de m\u00eame des fermes parfois importantes. Ainsi, ces habitations ont, dans la plupart des cas, \u00e9t\u00e9 construites dans le dernier tiers du XVIIIe <\/sup>si\u00e8cle et le d\u00e9but du XIXe<\/sup> si\u00e8cle.<\/p> Enfin, la ferme abbatiale de la Courte domine le paysage b\u00e2ti, \u00e0 la lisi\u00e8re des champs.<\/p> 5. Blaugies<\/span>[8]<\/a><\/u><\/strong><\/p> Type de localit\u00e9<\/u>\u00a0:<\/span> Localit\u00e9 rurale et r\u00e9sidentielle<\/p> Superficie<\/u> :<\/span> 822 ha<\/p> Nombre d\u2019habitants<\/u>\u00a0:<\/span> 1443 habitants le 31 d\u00e9cembre 2018<\/p> G\u00e9ographie des lieux<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> Territoire comprenant un grand nombre de bosquets, d\u2019arbres et de terres agricoles, Blaugies a un paysage constitu\u00e9 d\u2019une cr\u00e8te et de deux vallons. Cette localit\u00e9 partage avec Petit-Dour la mitoyennet\u00e9 de la rue de Ropaix mais \u00e9galement de la continuit\u00e9 du bois de Colfontaine. Elle est \u00e9galement parcourue par deux ruisseaux\u00a0: le Fonteni et l\u2019Elwasmes. On y retrouve aussi de nombreuses surfaces agricoles en p\u00e9riph\u00e9rie et \u00e0 proximit\u00e9 des habitations. L\u2019Est de la localit\u00e9, quant \u00e0 lui, comporte le bois de Blaugies alors que les deux \u00e9carts les plus importants de ce village sont le Coron de Blaugies et le Trieu Jean-Sart. \u00c0 cela s\u2019ajoutait, auparavant, un grand nombre de rues pav\u00e9es qui menait aux habitations et aux diff\u00e9rentes places parmi lesquelles on retrouve notamment celles comprenant l\u2019ancienne maison communale, l\u2019\u00e9glise et la place du Joncquois. Quant aux habitations, bien qu\u2019elles soient mitoyennes autour de la place principale, il s\u2019agit avant tout de fermes et de maisons rurales datant du XVIIIe<\/sup> si\u00e8cle qui correspondent \u00e0 l\u2019aspect agricole de la localit\u00e9 et qui sont pour la plupart isol\u00e9es par des champs et perpendiculaires ou parall\u00e8les \u00e0 la voirie. Actuellement, le tissu urbain s\u2019intensifie par l\u2019implantation de nouvelles constructions au sein des champs et des prairies et de propri\u00e9t\u00e9s terriennes situ\u00e9es pr\u00e8s de la place principale. On y retrouve \u00e9galement quelques habitations bourgeoises.<\/p> Patrimoine architectural<\/u>\u00a0:<\/span><\/p> Le patrimoine architectural de Blaugies repose sur des ensembles ruraux avec des logis de style classique. Ainsi, en raison du caract\u00e8re agricole de cette localit\u00e9, on y retrouve un grand nombre de fermes et de maisons de manouvriers dont le style a \u00e9volu\u00e9 au fil des si\u00e8cles. En outres, y sont \u00e9galement implant\u00e9es quelques villas. En ce qui concerne l\u2019aspect religieux de ce village, Blaugies comprend non seulement quelques chapelles d\u00e9di\u00e9es \u00e0 Notre-Dame dont les styles architecturaux sont \u00e9galement vari\u00e9s, mais aussi, une chapelle d\u00e9di\u00e9e \u00e0 Saint-Hubert qui \u00e9tait \u00e0 l\u2019origine le monument fun\u00e9raire de la famille Bouvez dont Emmanuel-Joseph fut le bourgmestre de Blaugies de 1814 \u00e0 1866. Quant \u00e0 l\u2019\u00e9glise situ\u00e9e sur la place principale, elle est de style gothique et d\u00e9di\u00e9e \u00e0 Saint-Aubin. En ce qui concerne les espaces publics, ils sont bien souvent de style n\u00e9o-classique et ont connu quelques \u00e9volutions au fil des si\u00e8cles.<\/p> [1]<\/a> Les informations pr\u00e9sentes dans l\u2019ensemble de cette partie sont issues de\u00a0:<\/p>\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t